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samedi 19 mars 2011

30 septembre 2008 / Zurich - Rome


Nous arrivons à Zurich.
 Nous avons 6 heures d’attente.
Robert fait une petite sieste, comme un « robineux », ou comme plusieurs autres voyageurs, allongé sur une rangée de fauteuils.
Bien que fatiguée, je me sens responsable des bagages.
Et je ne peux dormir ainsi.
Vers 9h30, heure de Zurich, je réveille Robert qui ronfle « un peu » fort.
Nous allons manger un croissant et boire un café.
J’envoie un SMS à Matteo et à Vincenzo.
Matteo répond.  Vincenzo, non.



 Nous voici enfin dans l’avion à destination de Rome.
Une heure de vol.
C’est si beau de voir les cimes des Alpes percer les nuages!
Je sors mon appareil photo mais je n’ai pas le temps de m’en servir.
Les nuages ont pris de dessus.



Collation dans l’avion : Petit sandwich au pastrami de dinde et œufs durs, une petite bouteille de vin suisse.
Du haut des airs, je salue mon pays tant aimé : « Ciao Genova! Ciao Toscana!  Ciao Umbria!  Ciao Italia mia!  Romaaaaaaaaaaaaaaa!

Nous débarquons.  J’ai le sourire accroché aux lèvres.  Je ne sens plus la fatigue.  Je suis à Rome!
Enfin…Fiumicino.
Nous récupérons les bagages,  Puis nous cherchons le « stand » Renault.
Je prends des renseignements…je commence en français…puis termine en italien.
Lorsque je parle en italien les gens sont toujours plus coopératifs et gentils.
Je finis par appeler la compagnie.
« Un employé vous attend au Coffee Express » me dit-on.

Nous redescendons.  Je demande au café.  Ils ne savent pas.
J’ai la présence d’esprit de regarder ces gens qui attendent les passagers avec leurs noms écrits sur un carton…
Ah! Le nom de Robert! Je le lance à haute voix.  L’employé me regarde.  Il me sourit.
« Un attimo, signor! Vado a cercare mio marito »  (Un instant, monsieur, je vais chercher mon mari)

Je rigole et parle avec lui dans la fourgonnette qui nous mène au garage Renault.
Je suis contente et fière de moi.  Je me débrouille.   Lui aussi fait des efforts pour parler en français.
Nous rions car je lui dis qu’il ne me reste  plus qu’à demander l’asile en Italie mais, que mon mari ne veut pas.
Et je ris encore plus en rajoutant que Robert ne comprend pas ce que je dis.

Nous prenons possession de la voiture direction Rome.
C’est l’enfer.  Nous n’avons pas de bonnes cartes de Rome et Robert s’entête à vouloir trouver tout seul.
On arrête dans un garage et demande una mappa di Roma.
La gentille dame dit ne pas en avoir de Rome.
«  E questo, a destra, cosa è?...mi sembra che...sììììì!
(Et ceci, à droite, qu’est-ce que c’est?...il me semble que….ouiiiii!)

Je sors avec ma carte.
Robert finit par se retrouver.

On arrive à l’hôtel, pas de stationnement.
Je descends de l’auto et monte les 4 hauts étages qui mènent à l’hôtel.
On m’indique un garage.
Je retourne chercher les bagages puis Robert va stationner l’auto, assez loin.

Pendant ce temps, j’appelle un Vincenzo tout joyeux et un Matteo qui semble également heureux de m’entendre.
Je m’étends sur le lit.  Je suis si épuisée.  Je n’ai pas dormi une minute depuis la veille.
Je tremble de fatigue.  Je m’endors.  Quelques minutes plus tard, Robert me réveille en arrivant.
Il a faim.  « Non, je veux dormir.  Va manger toi »  Mais il s’allonge et s’endort lui aussi.
Il doit bien être 18,00.
Nous sommes réveillés par une alarme. Je ne m’inquiète pas  car je sais que ça peut venir de n’importe quel immeuble avoisinant…enfin…je devrais peut-être enfiler mon jeans…si c’était ici?
L’alarme cesse.
Je regarde l’heure sur ma montre.
« Oh!  Il est 7 heures, on devrait se lever! »
« Mais non, me dit Robert »
Je mets ma montre à l’endroit…il est 00h35.
J’ai envie d’envoyer un SMS à Daniela Mais n’étant pas très familière avec le cellulaire, je ne trouve pas la fonction.
Puisque je ne me rendors pas, j'écris dans mon carnet de voyage.
(…)
Il est 01h20, heure à l’endroit!
La chambre ne paie pas de mine mais le lit est grand, les draps sont propres et je veux dormir.

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